Comme le titre du best-seller de la célèbre dresseuse de chiens Barbara Woodhouse, "No Bad Dogs", je pense qu'il devrait y avoir un livre intitulé "No Picky-Eating Dogs or Cats" (Pas de chiens ou de chats difficiles).

Je suis d'accord, le titre n'est pas aussi accrocheur et Dieu sait que je ne suis pas Barbara Woodhouse, mais je n'accepterai jamais ni ne permettrai qu'un chien (ou un chat) "devienne" un mangeur difficile.

En supposant que votre animal soit nourri avec de bons aliments (et je n'inclus dans cette catégorie aucune forme de croquettes ou d'aliments humides en boîte, quoi qu'en dise l'étiquette), votre carnivore opportuniste devrait tout engloutir : poisson, volaille ou viande rouge et presque tout ce qui se trouve entre les deux. Pensez-vous qu'un canidé ou un félin sauvage réfléchisse sur un rocher dans les champs à ce qu'il a envie de manger ?

"Je suis d'humeur à manger du gibier aujourd'hui, pas du lapin. Passe ton chemin, petite fourrure, tu ne me fais pas envie aujourd'hui".

Non, ils ne pensent pas comme ça. Lorsqu'il s'agit de vraie nourriture, ils ne réfléchissent même pas. Si la chose bouge et a un pouls, le carnivore se met automatiquement en mode chasse.

En fait, même si la créature est allergique à cet aliment, elle le mangera et en subira les conséquences. Pour mémoire, je ne suggère pas que vous donniez à votre animal de compagnie un aliment auquel il est manifestement allergique, mais je souligne simplement que le besoin instinctif de consommer de la viande l'emporte sur tout le reste. En fin de compte, se nourrir équivaut à survivre.

Nos animaux carnivores ne sont pas intrinsèquement des mangeurs difficiles, sauf si, en tant que chef de meute, nous le permettons. Et avec moi, c'est absolument interdit. Cela n'arrivera pas.

Mais en tant que propriétaires d'animaux, nous commettons tous des erreurs et je suis coupable de beaucoup d'entre elles. Heureusement, nos animaux de compagnie (et les chiens sont plus faciles à cet égard) ont la capacité de changer leurs habitudes presque instantanément - lorsque nous adoptons la bonne approche. Si vous avez déjà regardé Cesar Millan en action, vous savez exactement ce que je veux dire.

Voici donc quelques conseils pour sevrer votre difficile mangeur de son régime sélectif :

1) Ajoutez un peu de bouillon ou d'eau chaude au repas. L'arôme salé ouvrira l'appétit. L'odeur est primordiale.

2) Incorporez des morceaux de pomme, de poire, de mangue, un peu de beurre de cacahuète bio, voire du fromage.

3) Saupoudrez les aliments d'une huile saine, comme l'huile de poisson, l'huile de phoque, l'huile de coco ou l'huile d'olive.

4) Changez la texture. Hachez, émincez, tranchez ou même faites chauffer les aliments. Cela rend les aliments plus savoureux, plus appétissants, comme des œufs ou du foie hachés.

Et surtout, persévérez, même si cela prend du temps. Ne cédez pas aux caprices de votre boule de poils. Après tout, avez-vous déjà entendu parler d'un chat ou d'un chien qui serait mort de faim alors qu'on lui offrait de la bonne nourriture ?

GARDEZ VOTRE ANIMAL AU BON RÉGIME DÈS MAINTENANT !